
Draft NBA : le tremplin vers la gloire ou la désillusion
La Draft NBA, c’est un événement attendu et qui vient rythmer l’après saison pour de nombreux fans de basket chaque année. Imaginez : des centaines de jeunes talents (universitaires, internationaux) qui espèrent entendre leur nom au micro, appelé par le commissionnaire de la ligue. Certains vont devenir des légendes, d’autres s’éteindront aussi vite qu’ils sont apparus. Cette cérémonie, à la fois lourde d’espoir et de suspense, est un moment-clé du calendrier NBA.
Comment fonctionne la Draft ?🤔
La Draft NBA est la procédure annuelle (fin juin) où les équipes choisissent (“draftent”) des joueurs éligibles, principalement issus de la NCAA ou de championnats étrangers. L’ordre de sélection est déterminé en grande partie par une loterie (la Draft Lottery) :
- Les équipes non qualifiées en playoffs entrent dans une loterie pour déterminer qui aura le 1er choix.
- Les autres équipes sélectionnent ensuite dans l’ordre inverse de leur bilan (de la plus mauvaise à la meilleure parmi les qualifiés en playoffs).
Chaque franchise espère y dénicher la perle rare (la future super-star). Mais attention, il n’y a pas de garantie. Certaines années, le 1er choix confirme. D’autres fois, on voit un prodige sélectionné très haut et incapable de s’imposer (les “busts”).
Quelle place dans la NBA et la culture basket ?🧐
La Draft c’est un plongeon dans le futur mais aussi dans l’inconnu. Comment vont performer des jeunes joueurs plein de promesses qui explosent tout en NCAA, ou même en Europe (Luka Doncic), comment seront-ils placés dans la draft… Les journalistes vont créer des mock drafts pour essayer de prédire les choix, et ces choix de draft et positions de joueurs vont créer beaucoup d’émulsions tout au long de l’année.
Parce que la draft incarne l’éternel renouveau de la grande ligue. Les rookies sont les futurs visages de la ligue. Derrière chaque draft se cache peut être votre futur joueur préféré.
Et puis il y a certaines promotions hors normes, comme en 2003 : Lebron James, Carmelo Anthony, D-Wade, Chris Bosh. Dans le top 6 on a l’un des Big Three les plus dominants de l’histoire.
Les 5 meilleurs rookies all time
- Magic Johnson (1979, Lakers)
- Saison rookie magique : il gagne le titre NBA dès sa première année et est élu MVP des Finales en 1980. Un impact immédiat rarissime.
- Saison rookie magique : il gagne le titre NBA dès sa première année et est élu MVP des Finales en 1980. Un impact immédiat rarissime.
- Larry Bird (1979, Celtics)
- Choisi par les Celtics en 1978, mais il ne les rejoint qu’en 1979. Il transforme illico la franchise, décroche le titre de Rookie of the Year et place Boston sur l’autoroute du succès.
- Choisi par les Celtics en 1978, mais il ne les rejoint qu’en 1979. Il transforme illico la franchise, décroche le titre de Rookie of the Year et place Boston sur l’autoroute du succès.
- Tim Duncan (1997, Spurs)
- Déjà ultra complet à son arrivée, il devient All-Star dès sa première saison et conduit San Antonio à un titre dès 1999.
- Déjà ultra complet à son arrivée, il devient All-Star dès sa première saison et conduit San Antonio à un titre dès 1999.
- Kareem Abdul-Jabbar (1969, Bucks)
- Connu sous le nom de Lew Alcindor à l’époque. Dès son année rookie, il tourne à 28,8 points par match, MVP des Finales dès la 2ᵉ année.
- Connu sous le nom de Lew Alcindor à l’époque. Dès son année rookie, il tourne à 28,8 points par match, MVP des Finales dès la 2ᵉ année.
- Michael Jordan (1984, Bulls)
- Il termine sa première saison avec plus de 28 points de moyenne et lance la légende. Même s’il n’obtient pas le titre dès l’année 1, on connaît la suite…
- Il termine sa première saison avec plus de 28 points de moyenne et lance la légende. Même s’il n’obtient pas le titre dès l’année 1, on connaît la suite…
Les 5 plus gros busts de l’histoire
C’est très dur pour eux mais ça fait partie du jeu. Il y a des joueurs qui deviennent des légendes de la ligue et qui sont performants dès leur première saison et d’autres pris très haut, dans lesquels on met beaucoup d’attente mais qui ne font rien.
- Kwame Brown (1er choix 2001, Wizards)
- Premier choix préparé par Michael Jordan lui-même. Jamais à la hauteur du statut de numéro un. Il y avait Pau Gasol cette année.. dommage
- Premier choix préparé par Michael Jordan lui-même. Jamais à la hauteur du statut de numéro un. Il y avait Pau Gasol cette année.. dommage
- Darko Miličić (2ᵉ choix 2003, Pistons)
- Sélectionné juste après LeBron et avant Carmelo Anthony, Chris Bosh, Dwyane Wade… Pas besoin d’en dire plus !
- Sélectionné juste après LeBron et avant Carmelo Anthony, Chris Bosh, Dwyane Wade… Pas besoin d’en dire plus !
- Anthony Bennett (1er choix 2013, Cavaliers)
- Dominant au lycée, dominant en NCAA, l’arrivée d’Anthony Bennett était très attendue en NBA. Un échec total, il ne fera que 4 saisons en NBA dans 4 franchises différentes. Giannis, beaucoup moins impressionnant (à l’époque) physiquement a été pick en 15ème position cette année là.
- Dominant au lycée, dominant en NCAA, l’arrivée d’Anthony Bennett était très attendue en NBA. Un échec total, il ne fera que 4 saisons en NBA dans 4 franchises différentes. Giannis, beaucoup moins impressionnant (à l’époque) physiquement a été pick en 15ème position cette année là.
- Hasheem Thabeet (2ᵉ choix 2009, Grizzlies)
- Ce qui définit un bust, c’est les attentes placées en lui ou la présence d’énormes joueurs derrière lui dans la draft. Et derrière Hasheem Thabeet il y’a du beau monde. J’ai 5 all stars et deux MVPs : James Harden et Stephen Curry. Deux joueurs qui ont eu un petit impact sur la ligue.
- Ce qui définit un bust, c’est les attentes placées en lui ou la présence d’énormes joueurs derrière lui dans la draft. Et derrière Hasheem Thabeet il y’a du beau monde. J’ai 5 all stars et deux MVPs : James Harden et Stephen Curry. Deux joueurs qui ont eu un petit impact sur la ligue.
- Greg Oden (1er choix 2007, Blazers)
- Potentiel énorme comparé à Shaquille O’Neal, mais miné par les blessures. Greg Oden est drafté devant Kevin Durant, il n’a jamais pu exploser. C’est un bust mais contrairement aux autres on peut parler de “what if”, car ici ce sont surtout les blessures qui l’ont stoppé.
- Potentiel énorme comparé à Shaquille O’Neal, mais miné par les blessures. Greg Oden est drafté devant Kevin Durant, il n’a jamais pu exploser. C’est un bust mais contrairement aux autres on peut parler de “what if”, car ici ce sont surtout les blessures qui l’ont stoppé.
Anecdote : Le pire choix de draft de tous les temps
En 1984, les Blazers décident de passer leur tour sur Michael Jordan pour drafter Sam Bowie. MJ finira 3ᵉ choix derrière Hakeem Olajuwon (Houston) et Bowie (Portland). Michael Jordan choisit troisième, Olajuwon ça peut se comprendre, mais Michael a dominé en NCAA et dominera directement la grande ligue avec 28 points de moyenne sur sa saison de rookie, du délire. Un choix de draft qui change l’histoire d’une franchise et même du sport. Et cette anecdote montre bien l’impact de la draft, c’est elle qui définit les visages et la réussite ou non des franchises.
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