Les 10 plus grandes finales NBA de l’histoire

Alors que les Finals battent leur plein entre le Thunder d’Oklahoma City et les Pacers de l’Indiana, l’heure est venue de classer les meilleures NBA Finals de toute l’histoire…Et on vous conseille d’aller jeter un coup d’œil à chacune des séries composant ce top 10.

  1. Golden State Warriors – Cleveland Cavaliers (2016)

La plus belle finale de toute l’histoire de la ligue. Sans aucune contestation possible. En 2016, les Warriors sont sur une autre planète. Au terme d’une saison régulière conclue avec 73 victoires pour 9 défaites, le meilleur bilan de tous les temps,  les Warriors s’avancent en playoffs en tant que favori et roulent sur la conférence Ouest afin d’arriver en finale face…aux Cleveland Cavaliers de LeBron James. Le remake des NBA Finals 2015 remportées par la bande à Steph Curry. Mais cette fois, la série va basculer dans la folie. Menés 3 match à 1, les Cavs sont dos au mur et sont contraint à réaliser un véritable exploit pour offrir à la ville de Cleveland, surnommé à l’époque “la ville de la loose”, son tout premier titre sportif depuis 1964…Et la suite appartient à l’histoire. Les Cavs remontent à 3 partout et arrachent un match 7 décisif du côté de San Francisco qui va rentrer dans la légende. 

  1. Miami Heat – Dallas Mavericks (2011) 

Peut-être la plus grande surprise de tous les temps. Troisième de la conférence Ouest, les Dallas Mavericks atteignent les playoffs sans réelles attentes au vu du parcours qui se profile. Mais contre toute attente, Dirk Nowitzki et ses coéquipiers réalisent miracles sur miracles. Après un premier tour passé aisément, les Mavericks retrouvent les Los Angeles Lakers, deuxième de la conférence, et leur infligent un violent 4-0. La plus grande humiliation possible en playoffs. En finale de conférence, ce sont les jeunes loups du Thunder qui se présentent, mais l’expérience de Dallas va venir faire la différence au terme de sept rencontres omplètement folles. Ça y est, les Mavs sont en finale. Mais l’ultime obstacle à franchir n’est pas un cadeau, bien loin de là…Le Heat de Miami emmené par son trio magique Wade – Bosh – James. Une équipe taillée pour rouler sur la ligue…Mais qui va déjouer au pire des moments. Grâce à un Dirk Nowitzki sur une autre planète, les Texans créent la surprise de se défaire de la meilleure équipe de la NBA afin de remporter le premier titre de son histoire et prendre leur revanche sur 2006 où, cette année là, c’était le Heat d’un Dwyane Wade MVP qui s’était imposé face à ces mêmes Mavericks. 

  1. Boston Celtics – Los Angeles Lakers (1984)

Une réunion de stars. En 1984, la NBA vit l’une de ses plus belles époques et propose comme ultime spectacle d’une saison fantastique, la plus belle des affiches : Lakers – Celtics. La plus grande rivalité de l’histoire de notre sport qui perdure grâce au combat à distance opposant Magic Johnson à Larry Bird. Un combat qui dure depuis l’université et qui va atteindre son apogée lors des ces Finals. Pendant sept matchs, les deux équipes se répondent coup pour coup. Entre agressivité, money-time irrespirable, duels d’exception, scoreurs en mission, tous les ingrédients sont réunis pour vivre l’une des finales les plus exceptionnelles de l’histoire…Et à ce jeu là, ce sont les Boston Celtics en sortent vainqueur et décrochent le 15e titre de leur histoire. 

  1. Boston Celtics – Los Angeles Lakers (2008)

L’heure de la revanche à sonné ! Du moins, c’est ce que l’on aurait pu penser. En 2008, les Lakers retrouvent leur meilleur ennemi sur la scène finale. Mais une fois de plus, le titre va leur échapper. Emmenés par leur quatuor de feu Rondo – Allen – Pierce – Garnett, les Celtics sortent l’une des meilleures séries de l’ère moderne face à un Kobe Bryant trop seul. Rebondissements, blessures douteuses et storytelling, tout a été réuni pour marquer l’histoire de notre sport. 

  1. Toronto Raptors – Golden State Warriors (2019)

Peut-être la plus belle “playoff campain” de l’ère moderne. Arrivé à Toronto à l’été 2018 en échange de Demar DeRozan, Kawhi Leonard va littéralement porter sur ses épaules la franchise canadienne lors des playoffs, le tout, en sortant des performances individuelles plus folles les unes que les autres…Et ce n’est pas Jöel Embiid et les Sixers qui diront le contraire, assassiné au buzzer d’un match 7 absolument sublime en demi-finale de conférence. En finale, même tarif pour les Bucks. Toronto avance donc aux Finals pour y rencontrer la dynastie des Warriors, emmenés par un Kevin Durant intouchable. Du moins, c’est ce que l’on pensait. Portés par la ferveur canadienne et par un Fred VanVleet en pleine éclosion, Toronto créé la surprise en menant 3 à 2 dans la série avant de se diriger vers San Francisco pour y jouer un match 6 déjà décisif, le tout, face à des Warriors fragilisés à la suite de la perte sur blessure de KD, ainsi que de Klay Thompson en toute fin de rencontre. Grâce à ce run absolument légendaire, Kawhi rentre dans l’histoire des Raports, ramenant ainsi aux Canadiens le tout premier trophée Larry O’Brien de leur jeune histoire.

  1. Detroit Pistons – Los Angeles Lakers (2004)

Personne ne s’y attendait, et pourtant tout leur a réussi. Après une saison régulière rondement bien menée et une troisième place à l’Est, les Pistons de Détroit réussissent à se frayer un chemin vers les NBA Finals pour y affronter l’armada des Los Angeles Lakers emmenée par leur emblématique duo Kobe Bryant – Shaquille O’Neal, auteurs du dernier three peat en date (2000, 2001, 2002). Mais dans cette finale, rien ne va se passer comme prévu. Pourtant bien lancés, les Angelinos vont connaître un vrai coup dur. Karl Malone, pièce centrale de l’effectif, se blesse et est contraint de laisser ses coéquipiers faire le travail. Mais en face, ces Pistons ne sont pas considérés comme la relève des “Bad Boys” pour rien. Extrêmement agressif sur le plan défensif, Detroit étouffe les Lakers qui balbutient complètement leur basket et laisse tout le loisir à la franchise du Michigan de soulever son premier trophée de champion depuis 1990.

  1. Chicago Bulls – Seattle Supersonics (1996)

Il fallait bien parler de Michael Jordan dans ce top 10. Alors oui, on vous l’accorde, bien qu’il ait été 6 fois champion NBA, ces Finals n’ont jamais été réellement serrées. Cependant, celles de 1996 méritent d’être mises en avant. Parfaitement lancé grâce à une saison régulière tonitruante et un bilan de 72 victoires pour 10 défaites (l’ancien record battu par les Warriors), les Bulls ne font pas dans la figuration au cours des playoffs et martyrisent un à un leurs adversaires…Avant que les Sonics ne se présentent. Sorti vainqueur de la jungle de l’Ouest, Seattle cause bien des problèmes aux doubles champions en titre. Néanmoins, la tâche est trop difficile pour la franchise de l’Etat de Washington. Pourtant emmenés par leur duo Gary Payton – Shawn Kemp, les Sonics tombent, les armes à la main, face à Chicago dans ce qui est, sûrement, le plus beau titre de la carrière de Michael Jordan. 

  1. San Antonio Spurs – Miami Heat (2013)

De toutes les finales de la dernières décennies, celle de 2013 était la plus excitante sur le papier…Et a tenu toutes ses promesses. Le big-three le plus dominant de la planète et le sens du spectacle du Heat face au collectif et au sang froid des Spurs. Rien que ce mini-résumé suffit pour mettre l’eau à la bouche. Dans un duel où personne ne veut abdiquer et où les franchise player prennent leurs responsabilités, les passionnés assistent à un véritable combat où chaque match de la série est similaire à un round de boxe…Mais tout bascule lors du match 6. Menés 3 à 2, le Heat de Miami est derrière de quelque point au match 6 à quelques secondes du buzzer final. Le titre tend les bras aux Spurs, mais ça, c’était avant que Ray Allen ne sorte l’un des tirs les plus clutchs de tous les temps et envoie tout le monde en prolongation. Un violent uppercut mettant officiellement K.O les Texans qui ne reviendront jamais. Sorti vainqueur du game 6 par miracle, les hommes d’Erik Spoelstra termine le travail deux jours plus tard à la maison et décroche le 3e titre de l’histoire de la franchise floridienne. 

  1. Philadelphia 76ers – Los Angeles Lakers (2001)

L’apogée d’un MVP. Opposés aux Lakers de Los Angeles après un parcours mouvementé en playoffs, les Sixers d’un certain Allen Iverson arrivent avec une seule idée en tête : créer la sensation et se défaire du tandem le plus dominant du XXIe siècle. Une mission qui commence parfaitement bien en volant le match 1 sur le parquet des Gold&Purple avec, en prime, le fameux stepaway d’AI sur Tyronn Lue, l’une des actions les plus mythiques des NBA Finals. Néanmoins, The Answer ne peut avoir la réponse à tous les problèmes. Pourtant XXL au cours de ces Finals, l’armée angelinos ne laissent plus aucune miettes aux Pennsylvanians qui ne prendront aucune autre rencontre pendant cette série. Mais l’histoire retiendra surtout les multiples performances du MVP en titre qui est devenu, avant que Shai Gilgeous-Alexander ne lui succède cette année, le joueur à avoir inscrit le plus grand nombre de points sur les deux premières rencontres disputés pour des premières Finals en carrière (71)

  1. San Antonio Spurs – Miami Heat (2014)

Le feu contre la glace, Acte II. Défaits la saison passée, les Spurs de San Antonio retrouvent le Heat de Miami en finale un an plus tard. L’occasion de prendre leur revanche et enfin décrocher le titre qui les fuit depuis 2007. Une mission que les coéquipiers de Tony Parker et de notre actuel coach au Paris Basketball, Tiago Splitter, vont parfaitement remplir. Animés par cet esprit revanchard, les Spurs livrent au monde le meilleur basket jamais proposé dans l’histoire. Une beauté collective comme on n’en voit qu’une seule fois dans leur vie. Complètement dépassé, le Heat, pourtant grand favori à sa propre succession, perd pied au pire des moments et ne peut que s’incliner face au jeu collectif des Spurs, dont l’apogée s’effectue lors d’un game 5 absolument démentiel. 

Article rédigé par Xavier Jacq
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