
Quelles sont les futures stars françaises de la NBA ?
Pays d’Europe le mieux représenté Outre-Atlantique avec 14 joueurs présents dans la grande ligue, la France s’est affirmée comme le plus grand vivier de talent du continent. En l’espace de deux ans, 5 joueurs venus du championnat français ont intégré la NBA en terminant dans le top 10 de leurs drafts respectives, et la liste des basketteurs tricolores talentueux qui pourraient tout casser en NBA ces prochaines années ne fait que de s’agrandir. Alors, pour vous, on a listé les huits français qui ont les plus grandes chances de devenir des stars de la grande ligue dans le futur !
- Victor Wembanyama (San Antonio Spurs)
Bon, on le sait tous, c’est déjà une star. Mais Victor Wembanyama a tout pour devenir une superstar de la NBA. 2m24, un physique atypique, Wemby a déjà prouvé à l’ensemble de la grande ligue qu’il est le prochain visage de la NBA. Rookie de l’année en 2023 avec des statistiques complètement folle pour un nouvel arrivant, Victor a porté la franchise des San Antonio Spurs sur ses épaules lors de ses deux premières saisons dans la grande ligue, lui ayant déjà valu une titularisation pour le All-Star Game. Seul bémol, sa récente blessure à l’épaule qu’il va falloir surveiller et qui pourrait, peut-être, l’handicaper au cours de sa carrière si cette dernière n’est pas soignée correctement. Mais sur le papier, Victor a toutes les cartes en mains pour marquer l’histoire du basket, et pourquoi pas s’immiscer dans la discussion du Greatest Of All Time aux côtés de LeBron James et Michael Jordan.
- Bilal Coulibaly (Washington Wizards)
C’est peut-être l’un des plus gros espoirs français de ces dernières années. Choisi en 7e position à la draft 2023, Bilal a une histoire particulière. Ce dernier est passé de l’équipe Espoirs des Metropolitans 92 à la NBA en seulement 6 mois ! Et depuis son arrivée aux Washington Wizards, il casse tout sur son passage. Alors oui, la franchise est en pleine reconstruction, mais le Français est au centre d’un projet ambitieux et où les gérants veulent en faire le prochain visage des Washington Wizards. Et avec l’appui de son ami et compatriote Alexandre Sarr, notre tricolore pourrait bien jouer de mauvais tours à la ligue d’ici quelques années.
- Zaccharie Risacher (Atlanta Hawks)
Il est l’une des têtes d’affiches de la nouvelle génération française. Deuxième tricolore de l’histoire à être sélectionné en tête d’une draft NBA, Zaccharie fait les beaux jours des Hawks malgré un bilan collectif mitigé. Mais sous la tutelle de Trae Young, l’ancien de la JL Bourg va prendre du galon et de la confiance. Auteur de multiples performances à plus de 30 points inscrits pour sa toute première saison dans la grande ligue, Zaccharie va continuer à grandir et devenir le bras droit ultime de son meneur. Une situation qui lui permettrait de devenir la seconde option offensive côté Atlanta et devenir l’une des stars de la NBA dans le futur.
- Nolan Traoré (Saint-Quentin)
Il est considéré comme la petite pépite française actuelle. Jeune meneur de 19 ans et petit frère d’Armel Traoré – ancien joueur des Lakers – Nolan porte Saint-Quentin sur ses jeunes épaules dans le championnat de France où le SQBB est en course pour décrocher une place en playoffs. Auteur de belles performances depuis le début de saison, le Français est projeté en 18e position de la future draft NBA du côté des Minnesota Timberwolves. Meneur agile à la Lonzo Ball, Nolan possède tous les atouts du meneur de jeu nouvelle génération. Rapidité, vision de jeu, passeur hors-pair, jeu sans ballon intéressant, le tricolore à toutes les cartes en main pour faire son trou dans la grande ligue. Et le voir en back-up d’Anthony Edwards l’an prochain, nul doute qu’il parviendra à se faire une place de choix dans l’effectif des Wolves et devenir l’une des principales options offensives. De quoi le voir jouer le titre de Rookie de l’année ? Pourquoi pas !
- Noa Essengue (Ratiopharm Ulm)
Il est le Français attendu le plus haut lors de la prochaine draft. Acteur majeur de la belle saison en cours d’Ulm dans le championnat allemand ainsi qu’en EuroCup, Noa Essengue continue d’emmagasiner de l’expérience en Allemagne avant de faire le grand saut. Projeté à la 16e place du côté des San Antonio Spurs en juin prochain, Noa est l’archétype même de l’ailier fort moderne. Capable de finir dans la raquette avec puissance ou tout en toucher, faire des passes décisives assez fantasque ou bien marquer derrière la ligne à 3pts, sa polyvalence balle en main lui permet de prendre le pas sur ses adversaires directs. Néanmoins, difficile d’imaginer qu’il puisse devenir un tireur prolifique ou bien un créateur. Mais avec les Spurs, son association avec Wemby pourrait bien l’aider à devenir encore meilleur et améliorer son jeu à l’intérieur, dans une raquette texane manquant cruellement de taille et de dissuasion.
- Maxime Raynaud (Stanford University)
C’est LE petit frenchie du moment aux Etats-Unis. Enfin, petit, pas vraiment. Pivot de 2m14 doté d’une versatilité exceptionnelle pour son gabarit, Maxime Raynaud réalise la meilleure saison de sa carrière universitaire sous les couleurs de Stanford (20.1pts et 10.9 rebs de moyenne). Une année individuelle de haut vol qui pourrait bien permettre à son université de connaître la joie d’une qualification à la March Madness – la phase finale du tournoi universitaire – pour la première fois depuis 2014. Nommé dans le cinq majeur de la conférence ACC – la plus relevée du pays – et en course pour le titre de meilleur joueur de sa conférence contre le futur n°1 de la draft 2025 Cooper Flag, Maxime Raynaud à toutes les armes pour devenir une vraie star de la NBA. Capable de tirer de loin avec précision, doté également d’un toucher et d’un footwork de grande qualité lui permettant de faire la différence assez facilement dans la raquette, le tricolore continue de grimper dans les mock-draft. Pour le moment, ce dernier est projeté au début du second tour du côté des Timberwolves, mais le monde de la NBA réserve bien des surprises, et n’être drafté qu’au second tour ne veut pas dire que devenir le visage d’une franchise ou un futur MVP est impossible…N’est ce pas Nikola Jokic ?
- Noah Penda (Le Mans)
La belle surprise du championnat de France. En course pour remporter le trophée de MIP, récompensant la meilleure progression d’un joueur sur l’ensemble de la saison régulière, Noah Penda fait les beaux jours du MSB. Tournant à 10 points et 5 rebonds de moyenne, l’ailier français est l’un des acteurs majeurs de la belle saison des Manceaux, actuels sixième de Betclic Elite. Doté d’un sang froid exemplaire pour scorer à 3 points sur ses tirs ouverts, d’une bonne vision de jeu et d’une vraie capacité à défendre, Noah pourrait bien devenir l’atout majeur d’une franchise NBA l’an prochain sur le plan défensif. Pour le moment, le champion du monde U20 est projeté à la 17e place de la prochaine draft chez le Thunder d’Oklahoma City, une franchise réputée pour sa raquette impénétrable. Un rôle et un collectif qui lui conviendrait parfaitement, mais surtout, qui pourrait lui permettre de grappiller des minutes et devenir une option plus qu’intéressante en back-up de Jalen Williams en défense.
- Adama Bal (Santa Clara University)
L’heure de la seconde chance. Inscrit à la draft l’an dernier, Adama Bal a pris la décision de retirer son nom afin de se donner une année supplémentaire pour maximiser ses chances. Un choix payant puisque ce dernier réalise une nouvelle belle saison du côté des Broncos de Santa Clara (13.3pts et 3.1ast en moyenne). L’arrière de 21 ans est particulièrement connu en NCAA pour sa capacité à inscrire de nombreux paniers grâce à sa réussite extérieur, son sang froid sur la ligne des lancers francs ainsi que son appétence particulière pour la défense, doté de bonnes mains actives faisant souvent perdre la balle à ses adversaires. Néanmoins, sa faible vitesse sur le jeu en transition lui fait défaut. Une faiblesse qui refroidit certaines équipes à lui donner sa chance. Preuve en est, le Français avait été invité à un essai du côté des Golden State Warriors à l’été 2024, malheureusement non concluant. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas le niveau pour autant, bien au contraire. Avec de la confiance, Adama peut faire partie des meilleurs shooteurs universitaires des Etats-Unis. Alors si une équipe NBA décide de lui laisser l’opportunité de faire ses preuves en rencontre officielle, il se pourrait bien que l’on assiste à quelque chose de grand. Mais pour le moment, le Manceau de naissance ne s’est pas encore inscrit à la draft 2025, lui qui a entamé sa quatrième et dernière année en NCAA.
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