
Power Ranking Euroleague 2025-26 : les 20 équipes
L’édition 2025-2026 de l’EuroLeague s’apparente d’ores et déjà comme l’une des plus disputées de l’histoire. Avec des stars de tous les côtés, le basket européen brille comme rarement cela ne l’a été. Quasi l’intégralité des 20 clubs peuvent légitimement prétendre à une place dans le Top 10.
Pourtant, aujourd’hui l’on classe ses équipes selon 3 critères bien précis : état de forme, effectif et stabilité. Un power ranking comme parfait guide pour cette nouvelle saison.
Le Paris Basketball terminera-t-il en play-in ? L’Olympiacos conservera-t-il son trône ? Le Real Madrid retrouvera-t-il ses standards d’antan ? La réponse, c’est maintenant !
20) Baskonia : Cette instabilité chronique porte défaut au Baskonia dans ce power ranking. Les sources d’espoirs entrevues l’an dernier n’ont pas donné suite avec l’intronisation de Paolo Galbiati. Pour sa première en EuroLeague, le technicien italien pourra s’appuyer sur un effectif talentueux et expérimenté en les personnes de Markus Howard, Tadas Sedekerkis ou encore Timothé Luwawu-Cabarrot… mais sans aucun repère !
19) Valencia : Ils disposaient à coup sûr du meilleur effectif de leur histoire récente avant que les blessures passent par là. Avec 3 joueurs en moins au périmètre, Valence commencera sa saison européenne déjà amputée de ses meilleurs éléments. Cette équipe est autant remplie de pépites que d’incertitudes. D’autant plus que leur style de jeu au rythme soutenu pourrait se retourner physiquement contre eux dans les dernières journées.
18) ASVEL : Parmi les plus vieilles équipes en terme de moyenne d’âge, l’ASVEL aura du mal à suivre la cadence imposée par ses 38 matchs d’EuroLeague. Après avoir atteint 13 victoires la saison dernière pour la première fois depuis 2020-21, le départ de Maledon ainsi que de Robertson pèse lourd dans la balance. Leur salut dépendra sûrement de l’adaptation de Watson au jeu européen.
17) Maccabi Tel Aviv : Dans une EuroLeague toujours plus compétitive, le gap franchi par Maccabi ne semble pas aussi important que celui de ses concurrents directs. Lonnie Walker est un excellent ajout alors qu’une grande partie de la rotation israélienne réalise ses premiers pas dans la compétition. En dehors de leur terre, difficile de placer les hommes d’Oded Kattash plus haut.
16) Bayern Munich : Les Munichois ont perdu gros durant l’intersaison. Du départ de Carsen Edwards – meilleur marqueur de l’EuroLeague 2025 – aux blessures Rokas Jokubaitis ainsi que Johannes Voigtmann durant l’Euro, le Bayern doit tout reconstruire. Arrivées à quelques semaines de la reprise, ces 10 nouvelles recrues cherchent encore leurs marques. Un temps de latence fatidique à ce niveau.
15) Virtus Bologne : La Virtus a frappé fort, très fort lors du marché estival. Véritable blockbuster en Europe, Ivanovic peut désormais s’appuyer sur Carsen Edwards en attaque. Entouré de jeunes pépites, Bologne n’en est qu’au début de ce nouveau projet. Plusieurs questions subsistent encore en défense et il faudra du temps aux Italiens pour vraiment briser ce plafond de verre qui les sépare des play-offs.
14) Armani Milan : Cette énième campagne décevante en 2025 laisse place à un énième turnover rempli d’espoir. Sur le papier, tout semble réuni pour que Milan performe, et rapidement. Les signatures de Lorenzo Brown, Marko Guduric, Vlatko Cancar ou encore Devin Booke offrent de la stabilité. À l’instar des 2 dernières saisons, la clé se situera sûrement au niveau des blessures, sans compter la perte du MVP 2021 Nikola Mirotic.
13) Partizan Belgrade : Où sont passés les intérieurs ? Pourquoi n’y a-t-il qu’un seul pivot middle (Tyrique Jones) ? C’est sûr que les apports de Shake Milton, Dylan Osetkowski et Jabari Parker amènent du choix dans le backcourt belgradois. Commencer la saison avec une présence réduite dans le frontcourt accompagnée d’un meneur de second rang se paie cash en EuroLeague. La peinture, comme énorme talon d’Achille du Partizan.
12) Dubai Basketball : Rookie de l’EuroLeague, Dubai ambitionne de réaliser une entrée fracassante dans la compétition. Et pour ce faire, la team de Golemac s’en est donné les moyens. Menés par Dzanan Musa en tête d’affiche, les coéquipiers de notre Frenchie Mam Jeiteh découvrent pour la plupart l’élite du basket continental. Le facteur X de cette édition regarde davantage derrière que devant. Une 12ème place serait déjà de bonne augure pour cet effectif complet.
11) Étoile Rouge : Il en fallait un, et cette fois-ci l’équipe au bord du play-in est l’Étoile Rouge. 10ème l’an dernier, les Serbes ont pris du retard par rapport à la concurrence. Alors oui, Zvezda est peut-être plus jeune, plus grand et plus athlétique que la saison précédente. Mais Sfairopoulos compte pas moins de 9 nouveaux joueurs à intégrer dans le vestiaire. Alors que du temps d’adaptation en EuroLeague, il y en a très peu.
10) Paris Basketball : Les Parisiens sont sûrement le plus grand point d’interrogation de l’EuroLeague. Après avoir déjoué tous les pronostics en 2025, le Paris Basketball repart de plus belle avec toutefois bon nombre de changements. 6 des 7 meilleurs marqueurs – dont TJ Shorts – sont partis en plus de Tiago Splitter. La bande de Nadir Hifi a néanmoins impressionné en pré-saison, cette équipe complète des 2 côtés du terrain mélangeant insouciance à expérience.
9) Žalgiris Kaunas : Serait-ce donc la surprise de ce power ranking ? Repoussé du top 10 depuis 2 saisons consécutives, Kaunas a puisé chez les leaders de la dernière saison régulière pour retrouver les play-in. Tout droit issus de l’Olympiacos, Nigel Williams-Goss et Moses Wright apporteront toute leur expérience des deux côtés du parquet. Pour sa première en tant que head coach, Tomas Masiulis a largement de quoi faire pour passer la seconde.
8) FC Barcelone : La capacité de Barcelone à enchaîner sans se blesser déterminera leur position finale. Renforcés par le duo du Virtus Toko Shengelia-Will Clyburn ainsi que Myles Cale, les Catalans détiennent une rotation davantage profonde. Et ce, malgré le départ de Jabari Parker. Plus athlétique mais aussi plus vieillissante, la team de Joan Peñarroya a préféré construire pour les play-offs au détriment de la régulière.
7) Hapoel Tel Aviv : Les Vainqueurs de l’EuroCup 2025 comptent bien poursuivre leur ascension fulgurante dans la compétition mère. L’Hapoël n’a d’ailleurs pas hésité à sortir le chèque pour se constituer l’équipe la plus profonde de la ligue (19 joueurs), avec en tête de gondole le double MVP Vasilije Micic. Forcés à jouer à Sofia, l’absence de leur public leur portera pour sûr préjudice. Si la mayonnaise prend, difficile de déterminer le plafond de Tel Aviv.
6) Fenerbahçe : Logiquement, le champion en titre devrait se trouver en tête de ce classement et non au bord des places qualificatives pour les play-offs. Sans Nigel Hayes-Davis et Marko Guduric, le Fenerbahçe de 2026 n’est plus celui de 2025. Toujours présent dans les favoris, les ajouts de talents tels Armando Bacot, Brandon Boston Jr., et bien sûr Talen Horton-Tucker apportent autant d’incertitudes que de potentiels.
5) Anadolu Efes : Weiler-Babb, Loyd, Cordinier, Swider, Papagiannis, Kai Jones. L’Anadolu a surement réalisé la plus grosse intersaison en Europe. Au-delà d’avoir recruté de grands talents, l’Anadolu s’est bâti un effectif cohérent. Le tout, complété par l’expérimenté doublure Larkin-Beaubois. Les Turcs ont tous les ingrédients pour soulever le titre suprême. À voir maintenant comment Igor Kokoskov synchronise l’équipe.
4) Real Madrid : Au sortir d’une saison décevante, le Real Madrid entre dans une nouvelle ère sous l’égide de Scariolo. Autour du géant Tavares ainsi que du serial shooter Henzoja, les Merengues se sont renforcés cet été. Avec Théo Maledon en tête de gondole, la Casa Blanca détient une team assez profonde pour tenir le rythme imposé par le calendrier.
3) AS Monaco : On ne change pas une équipe qui gagne à Monaco, à quelques ajustements près. Pour définitivement passer ce cap, les derniers finalistes de l’EuroLeague s’appuieront dorénavant sur le MVP 2022 avec Nikola Mirotic. Au Rocher il n’y a plus le choix : il faut gagner ! Des objectifs à la hauteur de cet effectif pléthorique sur le papier. À voir désormais si l’alchimie prend. Nul n’en doute néanmoins que pour le top 3 cela suffit.
2) Olympiacos : Grand vainqueur de la précédente saison régulière, la « malédiction des sommets » a de nouveau frappé. Sortie en demi, le Pirée mise sur la continuité pour retrouver leur trône. Littéralement porté par son duo Vezenkov-Fournier, l’Olympiacos fait toujours aussi peur. Seul le poste de meneur apporte quelques interrogations entre un Keenan Evans toujours absent et un Ntilikina tardivement intégré au groupe.
1) Panathinaikos : Déjà doté d’un effectif XXL, le Pana a profité de l’intersaison pour se procurer le double MVP de la Betclic ÉLITE : TJ Shorts. Associés à Kendrick Nunn les Grecs détiennent dans leurs rangs 2 des 3 meilleurs joueurs de la précédente saison. Composée d’un frontcourt tout autant impressionnant, cette équipe a tout sur le papier pour clôturer la saison régulière tout en haut du classement.
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