Power Ranking Betclic ÉLITE 2025-26 :  Les 16 équipes

Avec 3 vainqueurs sur ses 4 dernières saisons, la Betclic ÉLITE rentre dans une nouvelle ère empreinte de projets ambitieux de tous les côtés. Paris, Monaco, ASVEL, Le Mans… Jamais la France n’avait autant pesé dans la planète basketball.

Comme pour le power ranking EuroLeague, aujourd’hui l’on classe ses équipes selon 3 critères bien précis : état de forme, effectif et stabilité. Et comme pour l’EuroLeague, toutes les équipes se tiennent dans un mouchoir de poche.

Alors, le Paris Basketball réalisera-t-il le back-to-back ?

16) Le Portel : Un nouveau chapitre s’ouvre au Portel. Éric Girard s’en est allé, laissant derrière lui un panel d’incertitudes. Kenny Grant a-t-il les épaules pour jouer le maintien en Betclic ÉLITE ? Ce recrutement tardif se paiera-t-il en fin de saison ? Ce budget toujours aussi restreint freinera-t-il les ajustements de last minute ? À date, l’effectif stelliste possède trop d’incertitudes, trop de paris sur l’avenir pour espérer se maintenir. 

15) Saint-Quentin : Un peu à l’image des derniers du Portel, le départ de Julien Mahé rend cette saison 2025-2026 particulièrement délicate pour Saint-Quentin. Alors oui, la base de l’équipe reste toujours solide avec cette volonté de s’inscrire dans la durée. Mais l’intersaison n’a pas convaincu. Entre découverte du championnat français et baisse globale du talent individuel, le destin du SQBB repose en grande partie sur Nick Johnson.

14) Gravelines-Dunkerque : À Gravelines-Dunkerque, on mise sur la continuité ! La team de Jean-Christophe Prat a conservé 50% de son effectif, dont son Tajuan Agee pourtant annoncé sur le départ. De l’arrière Chris Babb à leur nouveau meneur Mike Lewis II, les Nordistes mélangent attaque de folie… à défense poreuse. L’absence de big man dans la peinture représente un talon d’Achille trop important pour espérer viser plus haut.

13) Boulazac : Serait-ce la bonne surprise de la saison ? Le Champion ÉLITE 2 retrouve la 1ère Division accompagné de cette volonté de s’y installer. Outsider sur le papier, Boulazac sort renforcée de cet été. Au-delà d’avoir prolongé leur pivot star Ousman Krubally, le bord boulazacois a vu les choses en grand avec les arrivées de Tony Stell – ailier aux 648 matchs NBA – ou encore Amit Ebo. Le BBD a le portrait sur mesure de l’équipe surprise, même si les matchs de pré-saison ont apporté leur lot de blessures.

12) Nancy : L’équipe la plus jeune du championnat s’identifie comme une véritable pièce. Pile, cette fougue nancéienne surprend la concurrence. Face, l’inexpérience du groupe joue en leur défaveur lors des moments clés de la saison. Nancy intrigue et surprend, telle la signature de Martin Breunig – premier Thaïlandais de l’histoire de la Betclic ÉLITE. Et malgré le fait qu’aucun joueur ne dépasse les 2,05 mètres, les débuts stratosphériques de Landers Nolley II amènent un vent d’optimisme chez les Cougars.

11) Limoges : Le CSP rentre dans l’an 2 du projet Lionel Peluhet. Autour d’un Noah Long toujours impérial au scoring après 18 saisons dans l’élite, Limoges compte enfin s’inscrire dans la continuité. Exit les successions de techniciens sur green bench. Et Welcom à la stabilité avec l’intronisation de Dario Gjergja – sélectionneur des Lions belges. Une nouvelle ère ambitieuse qui nécessite du temps, d’où cette place au bord du play-in.

10) Strasbourg : Les portes du play-in s’ouvrent avec un Strasbourg 2.0. La « rookie team » entame cette saison avec le record all time du plus grand nombre de joueurs fraîchement sortis de NCAA. L’arrivée en last minute d’Abdoulaye Ndoye amène une touche d’expérience à l’effectif alsacien. Au vu du potentiel et des incertitudes qui vont avec, difficile de placer SIG plus bas ou plus haut.

9) Nanterre : Après avoir fait des miracles avec Saint-Quentin, Julien Mahé monte d’un cran avec Nanterre. Fini les « objectifs maintien », désormais c’est minimum play-in. Et pour y arriver, ce dernier pourra s’appuyer sur un roster équilibré. Un mélange de certitudes avec la paire d’intérieurs Dossou-Yovo – Prkacin, et de potentiel en la personne du jeune Moukouri. À voir maintenant comment s’adaptera cette troupe étasunienne au jeu FIBA.

8) Dijon : Attention à Dijon ! La JDA est coutumière des coups d’éclat en Betclic ÉLITE depuis quelques années. Avec le retour de l’attelage gagnant Legname – Borg, les Bourguignons peuvent même espérer une qualification directe aux play-offs. David Holston a prolongé l’aventure et Justin Bibbins apporte du sang neuf. Un solide backcourt qui vient compenser les paris du frontcourt. Le potentiel est là, à voir désormais comment cela s’articule sur le terrain.

7) Élan Chalon : L’équipe la plus impressionnante de la seconde partie de saison repart en 2025-2026 avec cette fois-ci aucun retard à combler. Mais la question se pose : Elric Delord est-il capable de maintenir cette dynamique tout au long de la saison ? En tout cas, le recrutement ainsi que le tournoi qualificatif de la BCL montrent des signes plus qu’encourageants. L’arrivée de Matéo Leray permet à Hill d’évoluer à son poste 2 de prédilection, ce qui représente un upgrade d’envergure pour Chalon.

6) JL Bourg : La JL n’a pas ralenti durant l’intersaison. Pendant que Frédéric Fauthoux disputait son premier Euro sur le banc tricolore, pas moins de 10 nouveaux joueurs ont rejoint Bourg. Un changement de fond en comble pour cette team systématiquement demi-finaliste depuis 2022. Encadré par une philosophie de jeu toujours aussi moderne, l’effectif est plus que cohérent sur le papier. À voir désormais si la mayonnaise prend.

5) Cholet : Belle surprise de la saison antérieure, Cholet s’avance avec les mêmes intentions de jeu qui l’ont menée en play-off. Aux commandes de cette équipe, Fabrice Lefrançois – meilleur entraîneur de Betclic ÉLITE en 2024-2025 – mise sur son style novateur. Les départs estivaux tels Diawara, Melvin III ou encore Vautier pèsent toutefois lourd dans la balance. Poussés par leurs cadres, cette campagne est celle de la confirmation pour les Choletais. 

4) Le Mans : Quel est le plafond de ce Mans ? Impressionnante lors de la Supercoupe LNB, la team de Guillaume Vizade sort d’un été particulièrement réussi. De la conservation de cadres comme Hudgins à l’arrivée du double MVP Travante Williams, l’effectif est bien plus solide qu’en 2024-2025. On peut l’affirmer : à l’heure actuelle le MSB ne regarde plus derrière mais bel et bien devant, prêt à devancer l’un des 3 cadors de l’Hexagone à la moindre contreperformance.

3) ASVEL 🥉 : Comme à chaque fois depuis désormais 3 saisons, un trio bien net se dégage en Betclic ÉLITE. Enfin plutôt un duo, car l’ASVEL semble de plus en plus lâcher du lest. 18ème de notre Power Ranking d’EuroLeague, la moyenne d’âge élevée ainsi que le départ de cadres jouent de même en la défaveur des Villeurbannais en championnat. La bande de Pierric Poupet reste assez talentueuse pour se qualifier directement en play-offs. Mais la bataille pour le podium devrait se révéler moins élémentaire que les précédentes années.

1) Monaco 🥇 : C’est presque tout naturellement qu’un Monaco renforcé occupe la 1ère place de ce power ranking. Il n’est d’ailleurs pas exagéré de parler du plus bel effectif jamais vu en France. 2 des 4 derniers MVP d’EuroLeague dans un même 5 entourés de Daniel Theis, Élie Okobo, Alpha Diallo ou encore Matthew Strazel. Le tout, accompagné d’un esprit revanchard. Fini de collectionner les secondes places. Au Rocher il n’y a plus le choix : il faut gagner ! Une mission bien débutée avec cette victoire sans réelle adversité en Supercoupe LNB. Maintenant la last campagne de play-off a parfaitement mis en exergue que le principal danger pour Monaco… c’est Monaco !