La G-League : Le lexique du Basketix

La NBA G League (anciennement D-League) est la ligue de développement officielle de la NBA, lancée en 2001-02 sous le nom de National Basketball Development League (NBDL). Son objectif : offrir un terrain de jeu professionnel pour les jeunes talents, les joueurs en transition, les coachs, les arbitres et le staff, afin de les préparer au niveau NBA.Au fil du temps, la ligue s’est transformée. En 2005, elle adopte le nom de NBA D-League pour mieux souligner sa connexion avec la NBA. Puis, en 2017, grâce à un partenariat avec Gatorade, elle devient la NBA G League, le « G » représentant Gatorade dans le nom officiel.

Quelle place pour la G-League dans la NBA actuelle ?

Longtemps considérée comme une ligue secondaire, la G League est aujourd’hui un pilier central de l’écosystème NBA. Plus qu’un simple championnat de développement, elle sert de terrain d’apprentissage et de laboratoire stratégique pour l’ensemble du basket professionnel américain.

Former, préparer, révéler

La G League, c’est d’abord une école du basket moderne. On y forme les futurs joueurs NBA, mais aussi les coachs, les arbitres et même les dirigeants. En 2025-26, elle regroupe 31 équipes, dont 30 affiliées directement à une franchise NBA, des Maine Celtics (Boston) aux South Bay Lakers (Los Angeles). Chaque club devient une extension de la maison-mère, un lieu où l’on apprend à jouer, à coacher, à diriger “à la NBA”.

Le tremplin vers le rêve

C’est aussi le dernier stop avant la grande scène. Plus de 60 % des joueurs NBA actuels sont passés par la G League avant d’obtenir un contrat stable. Pour beaucoup, c’est un passage obligé, un espace où on peut rater, recommencer, apprendre.

  • Les Two-Way Players y alternent entre NBA et G League.
  • Les rookies viennent y chercher du temps de jeu.
  • Les joueurs étrangers s’y frottent au style américain.

Et certains, comme JD Davison, MVP 2025 avec 25,6 points de moyenne au Maine Celtics, y affûtent leurs armes avant de tenter leur chance à Boston.

Un laboratoire pour la NBA

La G League, c’est aussi là où le futur du basket s’invente. On y teste de nouvelles règles, des innovations technologiques, jusqu’à l’arbitrage automatisé ou des ajustements de durée de match. Depuis quelques saisons, la compétition s’articule autour d’un Tip-Off Tournament, d’une saison régulière de 36 matchs, puis de playoffs élargis à 16 équipes. Chaque idée validée ici peut un jour bousculer la NBA.

Quelques belles réussites de passerelle G-League à NBA

Voici quelques trajectoires qui montrent à quel point cette ligue peut propulser des carrières parfois de façon inattendue :

Pascal Siakam : Peut-être la plus grosse success story de G-League de ces dernières années. Avant de briller chez les Raptors, Siakam a affûté son jeu en G League avec les Raptors 905. Il a remporté un titre en G League, MVP des finales, il y a développé son instinct offensif et est devenu All-Star dans la NBA.

Fred VanVleet : Encore chez les Raptors 905, non drafté à ses débuts, Fred VanVleet a émergé grâce à ses performances pour devenir un rouage clé du titre des Raptors en 2019.

Rudy Gobert : Et oui, Rudy aussi a eu son petit passage en G-League, 8 petits matchs chez les Bakersfield Jam pour gagner du temps de jeu. Puis il gagnera sa place petit à petit au Jazz avant de devenir l’un des meilleurs défenseurs de la ligue.

Jordan Clarkson, P.J. Tucker, Serge Ibaka : Quelques joueurs en vrac qui ont tous transité par la G League à un moment de leur carrière pour rebondir ou confirmer leur valeur.

L’histoire de la persévérance : les vétérans de l’ombre

Andre Ingram : Il incarne la persévérance. Il a passé des années en G League avant de faire ses débuts NBA tardifs, où il a mis 19 points dès son premier match avec les Lakers. On vous a fait un article sur sa belle histoire.

Renaldo Major : Recordman du scoring en G League, il n’a eu qu’un très bref passage en NBA, mais reste une légende de cette ligue. Et oui, Renaldo le Ronaldo de la G-League.

Article rédigé par Alexis Gallot
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