Le Post-up : Lexique du basketix
Le basket moderne est rapide. Transition, trois points, espace. Pourtant, l’art du post-up reste une arme fatale. Une ancre dans le chaos. Le moyen le plus sûr de garantir deux points. Ou de déséquilibrer une défense. Il est l’ADN du jeu intérieur.
Définition du post-up pour les basketix
Le post-up c’estu ne action offensive de un-contre-un. Le joueur s’installe dos au panier. Il se place au poste bas, souvent dans la raquette ou juste à ses limites. C’est la bataille du positionnement. L’attaquant utilise sa force, sa masse, pour repousser son défenseur. Il crée l’espace nécessaire pour recevoir le ballon.
Une fois la passe reçue, c’est l’exécution. Le joueur dispose d’une palette de mouvements : le hook shot, le fadeaway, le simple double-pas en se retournant. L’objectif est simple : marquer très proche du cercle. C’est le mouvement idéal pour exploiter un avantage physique (taille ou puissance). Il protège le ballon de la défense derrière lui. Le post-up, c’est imposer sa volonté à l’adversaire. Une tactique de basse fréquence, mais de haute efficacité. Il force le défenseur à réagir. Un move pour punir, immédiatement.

Place du post-Up dans le basket actuel
Dans l’ère du « Small Ball », le post-up semble archaïque mais c’est faux. Il est plus pertinent que jamais et reste une alternative plus sûre à un shoot à 3 points. Et une bonne attaque au basket c’est une attaque variée avec beaucoup d’options.

Stratégiquement, il force des ajustements défensifs. Un joueur dominant au poste attire inévitablement l’aide. Une prise à deux est souvent nécessaire. Cela désorganise la rotation défensive adverse. L’attaquant peut alors marquer, ou ressortir le ballon pour un coéquipier grand ouvert à trois points. C’est le principe du « Dribble, Penetration, Kick-out », version poste.
De plus, il offre un point d’ancrage en attaque. Un moyen de calmer le jeu après une série rapide. Il assure un certain pourcentage de réussite (proximité du panier). Dans l’imaginaire, il représente la puissance technique. Un joueur capable de post-up est complet. C’est la preuve d’un QI basket élevé. Les équipes qui le maîtrisent (comme les Denver Nuggets avec Jokic) ont un avantage structurel. Le post-up crée l’espace pour les snipers extérieurs ou pour l’intérieur qui pourra mettre son petit deux points.
Les Maîtres du post-up :
Le post-up a ses dieux. Surtout des pivots, on a quasi le top 5 all time des pivots.
- Hakeem Olajuwon : Le « Dream Shake ». Aïe aïe, quand Hakeem recevait la balle au poste bas, son jeu de jambes souvent trop fluide, trop rapide pour les plus grands faisait mal. Feintes de corps, pas chassés, contre-pied. Il faisait danser les pivots. Olajuwon exploitait la rapidité et la technique. La perfection technique au poste bas.
- Kareem Abdul-Jabbar : Le « Sky Hook » était sa signature. KAJ, recevait la balle dos au panier et son bras roulé impossible à contrer faisait le reste. Kareem en a fait l’arme la plus prolifique de l’histoire (meilleur marqueur NBA pendant des décennies). Le maître absolu du mouvement dos au panier.
- Shaquille O’Neal : Un autre style, son post-up était un rouleau compresseur. Il n’avait pas besoin de feintes complexes. Shaq recevait le ballon et expulsait le défenseur sous le panier pour ensuite nous posteriser tout ça, c’est simple le basket ? Un pas chassé. Un dunk dévastateur. Ses pourcentages au cercle étaient stratosphériques. Une force de la nature, inarrêtable légalement.
- Nikola Jokic : Le pivot meneur, il utilise le post-up comme une base de passe. Il marque, mais surtout il distribue. Son efficacité au poste rend l’attaque des Nuggets imprévisible. Le poste bas au service du collectif.
Une Action de Légende
On a pas forcément d’actions de légendes à vous montrer ici, par contre on va se priver d’un petit mix Dream Shake d’Hakeem Olajuwon, parce qu’ils les rendait fous. Et que c’est, on va pas se mentir, plutôt beau à regarder.
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