Top 10 des plus gros What If de l’histoire de la NBA

C’est quoi un what if ? Tout simplement c’est la question : tiens et si Luka avait été drafté en première position ? Ou si Derrick Rose ne s’était jamais blessé ?

On va vous donner notre classement chez le Paris Basketball des plus gros what if de l’histoire de ce sport de l’autre côté de l’Atlantique. Parce qu’en vrai c’est l’une des activités préférées des fans de basket : faire des plans sur la comète.

10. Len Bias : le talent qu’on n’a jamais vu

Sélectionné en 2ᵉ position de la Draft 1986 par les Boston Celtics (champions cette même année)Len Bias devait être le successeur de Larry Bird et venir renforcer un effectif légendaire. Ailier explosif du Maryland, il combinait la puissance de Dominique Wilkins et la fluidité de Michael Jordan. Mais deux jours après la Draft, Bias meurt d’une overdose de cocaïne.

Ce drame sidère le pays et change la NBA : la ligue renforce ses programmes antidrogue et l’Amérique découvre le revers du rêve sportif.

Sur le plan basket, tout le monde se pose la même question :
 👉 Et si Len Bias avait pu jouer ?

 Boston aurait peut-être prolongé sa dynastie, et Jordan aurait eu un rival à sa mesure.

9. Derrick Rose : le MVP brisé trop tôt

En 2011, Derrick Rose devient le plus jeune MVP de l’histoire de la NBA à seulement 22 ans. Explosif, imprévisible, il incarne la renaissance de Chicago après l’ère Jordan. Son premier pas et ses changements de direction semblaient défier la gravité. Dunk à deux mains, shoots assassins, D-Rose était un tueur.

Mais tout bascule en 2012, lors des playoffs : ligaments croisés déchirés. Derrick Rose s’effondre sur le parquet et ne se relèvera jamais au même niveau. D’autres blessures suivront, aux genoux et aux chevilles. On se souviendra quand même de l’un des plus beaux moments de l’histoire récente de la ligue, sous le maillot des Wolves, D-Rose claquera une perf à 50 points dans un tout autre style, mais quand même. Ce jour-là toute la ligue s’est souvenue, a versé une petite larme en pensant au joueur qu’il aurait pu être.

👉 Et si Rose n’avait jamais été blessé ?

Peut-être un titre pour les Bulls, sûrement plusieurs saisons d’élite et une rivalité historique avec LeBron.

8. Grant Hill : le joueur parfait que les blessures ont volé

Dans les années 90, Grant Hill est vu comme le successeur naturel de Michael Jordan. All-Star dès sa saison rookie, il affiche une combinaison rare : athlétisme, intelligence de jeu, altruisme et charisme. 7 fois all star avec une ligne de stats très complète, à Détroit, il tourne à près de 22 points, 8 rebonds, 6 passes, un prototype avant l’heure du point forward moderne. Un peu plus discret et moins connu que d’autres joueurs de ce classement, Grant Hill avait du MVP material dans les veines et puis tout bascule.

En 2000, une grave blessure à la cheville ruine sa progression. Quatre opérations plus tard, il ne retrouvera jamais tout son éclat. Mais il fera tout de même quelques saisons à 80 matchs et plus chez les Suns, symbole d’une grande résilience. Joueur très apprécié par les fans et les autres joueurs, Grant Hill est intronisé au hall of fame en 2018.
👉 Et si Grant Hill était resté en bonne santé ?

Il aurait pu dominer les années 2000 aux côtés de Kobe et Shaq, leur piquer quelques bagues et décrocher un MVP.

7. Brandon Roy : le génie aux genoux de cristal

Véritable prodige des Portland Trail BlazersBrandon Roy était un scoreur naturel, doté d’un sang-froid et d’un QI basket exceptionnels.

Rookie de l’année en 2007, triple All-Star avant ses 26 ans, il était l’âme d’une franchise en pleine reconstruction.

Mais des problèmes chroniques aux genoux l’ont forcé à prendre sa retraite à seulement 27 ans.
👉 Et si ses genoux avaient tenu ?

Portland aurait peut-être formé un duo légendaire Roy–Aldridge, et les Blazers auraient pu devenir une puissance de l’Ouest avant l’ère Damian Lillard.

6.Greg Oden : le géant maudit

Premier choix de la Draft 2007, Greg Oden devait être le pivot dominant de la décennie.

Puissant, mobile, intelligent, il était comparé à David Robinson et Patrick Ewing. Mais le destin s’acharne : genoux détruits, multiples opérations, et seulement 105 matchs joués en carrière. Ce qui est terrible c’est qu’il se voie comme l’un des plus gros “busts” de l’histoire. Comprendre l’un des pires échecs en NBA. Car pendant ce temps, le joueur sélectionné juste après lui, Kevin Durant, est devenu l’une des armes les plus léthales de l’histoire de la grande ligue.
On a oublié de le préciser plus haut mais les what if c’est souvent pas très drôle, pas drôle du tout même.
 👉 Et si Oden avait eu une carrière normale ?

Peut-être un duo Oden–Roy capable de ramener son second titre à Portland ? Avec Batum bagué ??

5. Penny Hardaway : le prodige brisé au sommet

Au milieu des années 90, Anfernee “Penny” Hardaway est l’avenir de la NBA. Grand (2m01), élégant, meneur à la vision exceptionnelle, il forme avec Shaquille O’Neal un duo magique à Orlando, capable de rivaliser avec Jordan. Deux fois All-NBA First Team avant 25 ans, il est déjà comparé à Magic Johnson.

Mais après le départ de Shaq en 1996, les blessures au genou ruinent sa trajectoire. À 26 ans l’un des meneurs les plus prometteurs de la grande ligue voit sa carrière lui échapper à cause des blessures, et après 4 all star consécutifs sa carrière sera bien moins prolifique.
 👉 Et si Penny était resté en bonne santé ?

Orlando aurait pu régner sur la fin des années 90 ? Peut-être pas, mais associé à un pivot comme le Shaq, Penny aurait pu faire très mal.

4. Bill Walton : le pivot prodige au corps en verre

Dans les années 70, Bill Walton est vu comme le prototype parfait du pivot moderne.

Double champion NCAA avec UCLA, il débarque en NBA en 1974, attendu comme le successeur naturel de Kareem Abdul-Jabbar. Avec sa vision du jeu, ses passes millimétrées et son intelligence collective, il change la manière de jouer au poste 5.

En 1977, il guide Portland à son premier et unique titre NBA, raflant le trophée de Finals MVP. L’année suivante, il est élu MVP de la saison régulière : à 25 ans, le trône semble lui appartenir. Mais son corps dit stop.
Les fractures à répétition, les inflammations chroniques aux pieds, les opérations multiples… tout s’enchaîne.

Walton manquera plus de la moitié de ses saisons, avant un bref retour en 1986 avec les Celtics où il décroche un second titre en rôle de vétéran.
 👉 Et si Bill Walton avait été épargné par les blessures ?

Il aurait pu devenir l’un des dix plus grands joueurs de tous les temps, un pivot aussi complet que Jokic, trente ans avant l’heure.

3. Arvydas Sabonis : le génie européen arrivé trop tard

Dans les années 80, Arvydas Sabonis est déjà une légende vivante en Europe.

À 2m21, doté d’une mobilité et d’une vision de jeu incroyables, le Lituanien joue comme un meneur coincé dans le corps d’un géant. À son apogée au Zalgiris Kaunas, il domine les compétitions internationales, fait trembler Team USA et oblige même les recruteurs NBA à revoir leurs certitudes : on peut être un pivot technique, passeur et créatif.

Drafté en 1986 (oui oui, la même que notre top 1) par les Portland Trail Blazers, Sabonis ne rejoint pourtant la NBA qu’en 1995, à 31 ans, après des blessures graves et à cause des tensions politiques entre l’URSS et les États-Unis. À son arrivée, il n’est déjà plus le même athlète : les genoux usés, la vitesse envolée… mais le talent, lui, reste intact.

Même diminué, il devient un joueur précieux : 16 points, 10 rebonds et une intelligence de jeu qui impressionne ses adversaires.
Shaquille O’Neal dira un jour : “S’il était venu plus tôt, il m’aurait détruit.”

👉 Et si Sabonis avait rejoint la NBA à 22 ans ?

Portland aurait pu bâtir autour de lui une dynastie, et la NBA aurait connu un duel mythique Sabonis vs. Olajuwon, digne des plus grandes rivalités du jeu intérieur.

2. Maurice Stokes : le drame qui a changé la NBA

Avant la tragédie, Maurice Stokes était l’un des joueurs les plus complets de son époque.
À son arrivée en NBA en 1955 avec les Rochester Royals, il impressionne immédiatement : rebondeur d’élite, passeur exceptionnel pour un intérieur, il tourne à près de 17 points, 18 rebonds et 5 passes par match sur ses trois premières saisons, des chiffres dignes d’un MVP moderne.

Mais en 1958, tout bascule. Lors du dernier match de la saison, Stokes chute violemment sur le parquet et se cogne la tête. Trois jours plus tard, il fait une crise d’épilepsie liée à une lésion cérébrale. Il survit, mais reste paralysé à vie. Son coéquipier et ami Jack Twyman devient alors son tuteur légal et s’occupe de lui jusqu’à sa mort en 1970, un acte de fraternité qui marquera profondément la ligue.

👉 Et si Stokes n’avait jamais chuté ?

Il aurait probablement été l’une des premières superstars du jeu moderne, un joueur hybride avant son temps, capable de dominer dans tous les domaines.

Son histoire tragique, elle, aura laissé une trace durable : le trophée Twyman–Stokes Teammate of the Year honore aujourd’hui cette amitié et ce courage, un héritage humain autant que sportif.

1. Michael Jordan : et si les Blazers ou les Rockets avaient compris ?

En 1984, les Houston Rockets ont le premier choix de la Draft. Ils sélectionnent Hakeem Olajuwon, un pivot dominant venu d’Houston University, un choix logique, et rétrospectivement justifiable.

Mais juste après eux, les Portland Trail Blazers (encore eux) choisissent Sam Bowie, un intérieur fragile… laissant filer Michael Jordan, drafté en 3ᵉ position par Chicago.

À North Carolina, Jordan avait déjà tout : l’instinct du tueur, la discipline, le mental.
Mais personne n’imaginait qu’il allait devenir le plus grand joueur de l’histoire.
Résultat : Bowie ne disputera que 139 matchs en cinq ans, pendant que Jordan révolutionne la NBA, cumule 6 titres5 MVP et bâtit la dynastie des Chicago Bulls.

👉 Et si les Blazers avaient choisi Jordan ?

Il aurait pu former un duo mythique avec Clyde Drexler, transformant Portland en superpuissance des années 90. Mais la légende a choisi Chicago, et l’histoire du basket s’en est trouvée changée à jamais.Tant de possibilités, de destins brisés mais la conclusion de ce top 10 ce serait bien “et si les blazers avaient… “, pauvres blazers on pense à eux parce que l’avenir ne semble pas super radieux tout de suite, y’a encore un peu de constructions et n’espérons pas pour eux de futurs what if.

Article rédigé par Alexis Gallot
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