Les dribbles : Le lexique du basketix

Au basket, différents types de dribbles permettent de se débarrasser de son adversaire. Plus on sait en faire, plus on améliore son handle, plus ce sport devient simple. Plutôt cool non ?…On rigole. Même si tu sais dribbler et que tu es à l’aise balle en main, si tu n’arrives pas à tirer et marquer, ça ne sert à rien, sauf à impressionner tout le monde. Néanmoins, savoir les exécuter peut quand même vous donner l’avantage sur votre match-up. Alors on vous présente les 5 types de dribbles que l’on voit le plus souvent dans le basket.

1. Le crossover

Bon, on commence par le plus facile. Le cross ou “crossover”, c’est l’art de changer de main rapidement afin de déposer son adversaire. Si le mouvement est parfaitement exécuté, votre vis-a-vis sera mis dans le vent facilement et vous aurez tout le loisir de finir proche du panier, tenter un tir à mi-distance, à 3 points ou bien de servir un coéquipier mieux placé. C’est aussi l’occasion d’humilier son adversaire. Sur un cross réalisé à vitesse grand V, il est possible d’aller si vite que votre adversaire se prend les pieds dans le tapis en tentant de vous suivre et tombe au sol. On ne va pas se mentir, c’est l’une des actions les plus humiliantes dans la vie de basketteur. En tout cas, on vous invite à vous y entraîner en espérant que vous puissiez, vous aussi, connaître ce bonheur. Par contre, gare à vous si vous vous retrouvez sur les fesses à la suite d’un cross, car vous risqueriez de vous faire vanner pendant très longtemps. 

Le king du “cross” en NBA👑 : James Harden

Ils sont plusieurs à avoir marqué la NBA de leur empreinte grâce à leur faculté de “crosser” tous les joueurs possibles et imaginables. Mais même si Allen Iverson et Kyrie Irving sont les rois du handle (on vous laisse allez checker notre article dessus), c’est bel et bien James Harden qui est davantage associé au terme technique du “cross”. Faire tomber ses adversaires sur les fesses ou les faire glisser sur tout le parquet était sa spécialité, et ce n’est pas ce bon vieux Wesley Johnson qui dira le contraire.

 Le king du “cross” au Paris Basketball👑 : T.J Shorts II

Côté Paris Basketball, nous avons notre phénomène. Américain lui aussi, T.J Shorts a fait du crossover son petit plaisir favori. Pas une rencontre ne se déroule sans que l’un de ses vis-à-vis ne termine sur les fesses. On vous laisse imaginer le stress mental de ses adversaires lorsqu’ils se retrouvent en 1 contre 1 face à T.J. Pas cool du tout. D’ailleurs, on a peut être vécu l’un des meilleurs crossover de la saison. T.J…C’est moche de faire vivre ça à Tornike Shengelia.

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2. Le dribble dans le dos 

C’est l’un des 3 dribbles “essentiels” que l’on apprend lorsque l’on commence à monter dans les catégories jeunes. Le dribble dans le dos, bien qu’assez peu utilisé en rencontre officielle, représente une arme létale pour se débarrasser de son adversaire qui tente une interception. Un changement de main rapide dans le dos va prendre par surprise votre vis-a-vis et permettre de créer une brèche dans la défense, ou bien vous sortir d’un pressing ardu. Et si vous réalisez ce geste aussi vite que possible, on vous l’assure, votre défenseur pourrait bien s’emmêler les pinceaux et finir sa course dans les gradins après une longue glissade. Néanmoins, cela reste rare. Vous pouvez également combiner ce dribble avec un crossover afin d’être davantage imprévisible aux yeux des défenses adverses, semant le doute au sujet de la direction que vous allez prendre pour essayer de marquer un panier.

Le king du dribble dans le dos en NBA👑 : Stephen Curry

Comme expliqué précédemment, le dribble dans le dos n’est pas un geste que l’on verra souvent être utilisé, même s’il peut être dévastateur. Néanmoins, lorsqu’il est utilisé à bon escient, il fait des ravages et ce n’est pas Mister Stephen Curry qui dira le contraire. Connu pour l’utiliser afin de se libérer de son marquage individuel et enchaîner sur un tir à 3 points en rythme, Steph Curry a marqué la ligue de son empreinte grâce à ce geste technique, notamment en sortant l’une des actions les plus emblématiques de la NBA moderne face à un certain Chris Paul lorsqu’il évoluait encore sous les couleurs des Los Angeles Clippers.

 Le king du dribble dans le dos au Paris Basketball👑 : T.J Shorts II

Côté Paris Basketball, c’est T.J Shorts, encore une fois, qui est coutumier du fait du côté de la capitale. Bon nombre de pivots sont tombés dans les mailles du filet de son dribble dans le dos dévastateur, les envoyant danser la samba en solitaire. 

3. Le dribble entre les jambes 

Le dribble entre les jambes représente le troisième mouvement essentiel du basket, mais reste de loin l’un des plus importants à maîtriser pour devenir meilleur. Définition même de l’habileté, maîtriser ce dribble vous ouvre la porte à de multiples solutions. Départ en dribble rapide, crossover, tir instantané, feintes, le dribble entre les jambes permet d’être aussi imprévisible que possible et désorganiser une défense robuste. Preuve en est, avec de la rapidité, votre défenseur ne peut anticiper votre action. Dans quelle main sera le ballon ? Quand va-t-il bouger ? Pour aller où ? J’anticipe ou je reste sur mes appuis ?…Tant de questions qui traversent l’esprit des défenseurs, faisant du porteur du ballon, à ce moment-là, l’ennemi numéro 1 à abattre. 

Le king du dribble entre les jambes en NBA 👑 : Kyrie Irving

En NBA, bon nombre sont les joueurs à maîtriser parfaitement le dribble entre les jambes. Considéré comme la base du “handle”, Allen Iverson en était le maître à la fin des années 90. Mais ça, c’était avant que le roi du dribble ne rejoigne la grande ligue au tout début des années 2010…Kyrie Irving. Meneur à l’immense talent, Kyrie à traumatiser toutes les défenses NBA par son aptitude presque innée à dribbler aussi rapidement et sortir des moves plus insolites les uns que les autres à chaques rencontres, incluant presque systématiquement un dribble entre les jambes pour se faufiler dans les micro-espaces laissés par les défenses adverses (insérer vidéo vs Bucks)

 Le king du dribble entre les jambes au Paris Basketball👑 : Nadir Hifi  

Du côté du Paris Basketball, c’est Nadir Hifif qui en est le porte-étendard. Le Français utilise constamment ce mouvement afin de se débarrasser de son vis-a-vis et se faire de la place avant d’enchaîner sur un tir à 3 points ou sur une pénétration rapide dans la raquette faisant mouche 90% de fois. 

4. Le “Hesi”

Le “Hesi”, diminutif de “hésitation” est un mouvement devenu monnaie courante au basket. Néanmoins, il ne reste que très peu utilisé en rencontre officielle. Le principe est simple : Créer une feinte avec le haut du corps afin de faire semblant de partir d’un côté ou de changer de main, ce qui va surprendre votre vis-a-vis direct. Avec un peu de chance, l’imprévisibilité de ce move fera complètement bugger votre défenseur, le laissant sur place. Et si, par malheur, l’adversaire tente d’anticiper, il signe littéralement la fin de sa carrière. Car bon nombre d’humiliations peuvent arriver sur ce move. Difficile de casser quelques chevilles, mais s’il est effectué rapidement, les jambes de votre défenseur seront comme pétrifiées, ne pouvant qu’admirer votre panier. Malheureusement, si votre vis-a-vis reste bien ancré dans le sol et n’anticipe pas, ce mouvement ne servira pas à grand-chose. Le facteur chance sur lequel il repose ne garanti par une réussite à 100%

Le king du “Hesi” en NBA 👑 :  Shai Gilgeous-Alexander

En NBA, aucun autre joueur que Shai Gilgeous-Alexander – meneur d’OKC – ne doit vous venir à l’esprit lorsque l’on évoque “l’hési”. Le Canadien en a fait l’un de ses principaux atouts pour se défaire des défenses adverses et obtenir des fautes intelligentes. Sa vivacité, combinée à son handle faisant partie des meilleurs de toute la ligue, le place assez haut dans le panier des plus grands dribbleurs au monde. Et généralement, lorsqu’il effectue ce mouvement, les défenseurs vont vérifier si le parquet est bien fixé avec leurs dents.

 Le king du “hési” au Paris Basketball👑 : T.J Shorts II 

Dans la capitale, c’est bien évidemment T.J Shorts qui se distingue par son habileté à maîtriser la plupart des dribbles possibles et imaginables. L’américano-macédonien a utilisé quelques fois ce mouvement pour brouiller les pistes et s’engouffrer dans les petits espaces engendrés par les micro-secondes d’inattention de la défense adverse. 

5. Le In & Out

Bon, on ne va pas se mentir, entre les 5 grands dribbles, c’est sûrement celui que l’on voit le moins sur les terrains. Le In&Out – non, on ne parle pas de cette fameuse ligne de fast-food américaine, excellente au passage – est un dribble qui consiste à réaliser un crossover, mais avec une seule main. Le “In” représente la première partie du mouvement. Le but est de mettre sa main sur le côté du ballon et effectuer un dribble avec rebond afin de l’emmener vers l’intérieur. Le “Out” représente la deuxième partie du mouvement. Lorsque la balle a été ramenée à l’intérieur, il faut la repousser rapidement vers l’extérieur, comme pour le cross, mais en faisant passer votre main de l’autre côté du ballon (Oui, c’est flou, je vous l’accorde). Réalisé rapidement, ce dribble vous permet d’obtenir un accès plus “facile” au panier, surtout lors d’une contre-attaque et surprend vos adversaires. Un mouvement létal. 

Le king du In & Out en NBA 👑 :  Kobe Bryant

Dans la grande ligue, nombreux sont ceux à avoir essayé de faire du In&Out leur atout majeur pour faire la différence sur leur adversaires. Néanmoins, seuls quelques-uns ont pu réussir à le maîtriser à la perfection, et c’est le cas de Kobe Bryant. Durant sa belle époque, l’ex-Lakers utilisait ce mouvement afin de se défaire du marquage et prendre du rythme avant de déclencher un tir à mi-distance, pénétrer dans la raquette pour terminer l’action près du cercle ou servir l’un de ses coéquipiers positionné sur l’extérieur. Une action qui aura grandement inspirée la nouvelle génération puisque Ja Morant semble avoir repris le flambeau du In&Out pour les années à venir.

 Le king du In & Out au Paris Basketball👑 :  Maodo Lô

Au Paris Basketball, bien que T.J maîtrise l’ensemble de ces gestes techniques, c’est Maodo Lô qui utilise le In&Out le plus régulièrement. Et généralement, les défenses adverses s’en souviennent…puisque Maodo inscrit un panier 9 fois sur 10. Mais pourquoi pas 10 fois sur 10 ? Parce que personne n’est parfait, mais surtout parce qu’il y a faute sur bon nombre de ses pénétrations dans la raquette.