
les distinctions individuelles au basket
Chaque année, des distinctions individuelles sont décernées aux joueurs ayant le plus marqué l’année, et ce, sur plusieurs points. Parmi eux, le titre de MVP qui récompense LE meilleur joueur de la saison régulière, mais d’autres, moins connus, ont également leur importance. On vous présente donc les principales distinctions individuelles (outre le MVP) qui sont décernées tous les ans ainsi que nos pronostics et ce, à quelques semaines de l’annonce des lauréats pour l’édition 2024/2025.
(A l’heure où nous écrivons cet article, les 3 finalistes de chaques catégories n’ont pas été dévoilé par la NBA)
Le Rookie of the Year (ROTY) 👶
Bon, commençons par le commencement et la plus prestigieuse des distinctions, celui du rookie de l’année. Ce titre récompense le meilleur jeune joueur de la ligue. Seuls les joueurs qui jouent leur toute première saison en NBA sont éligibles et peuvent recevoir des votes. Et cette année, la course au Rookie de l’année va être rude dans la grande ligue, même si un favori se dégage clairement parmi tous ces talents :
- Stephon Castle (San Antonio Spurs) : Depuis son arrivée aux Spurs, l’équipe s’est métamorphosé. Avec Victor Wembanyama en tant que duo, le rookie sortait déjà une saison monstrueuse pour sa première année en NBA. Mais depuis sa blessure, le bondissant arrière texan ne fait que progresser à vitesse grand V. Auteur de 14,7 points et 4 passes décisives de moyenne, le finaliste du concours de dunk 2025 est le grandissime favori pour remporter le ROTY. Certains pensent même qu’il sera élu à l’unanimité, même s’il est talonné par notre frenchie Zaccharie Risacher.
Du côté de l’Euroleague, les lauréats ont déjà commencé à être annoncés. Et cette année, le ROTY ou plutôt “le rising star” n’est autre que notre Parisien Nadir Hifi ! Une récompense amplement mérité pour le Prince de Paris qui n’a cessé d’éclabousser l’Europe de son talent cette année.
Le Most Improved Player (MIP) 📈
Ensuite vient le trophée du Most Improved Player, une distinction récompensant la plus belle progression de l’année de la part d’un joueur. Un trophée assez convoité puisqu’il représente souvent l’explosion d’un talent aux yeux du monde. Et cette année, nombreux sont les prétendants à ce titre, mais deux joueurs se démarquent et devraient se batailler pour le trophée :
- Cade Cunningham (Detroit Pistons) : Sûrement la réponse la plus logique. Pour passer d’une dernière place à l’Est et de la pire série de défaite de toute l’histoire de la NBA à une 6e place directement qualificative pour les playoffs, il a fallu un électrochoc. Et c’est bien leur franchise player Cade Cunningham qui s’est chargé de réveiller la meute. Preuve en est, ce dernier s’est amélioré dans toutes les catégories statistiques possibles.
Points : 22,7 (2023/2024) → 26,1 (2024/2025)
Passes décisives : 7.5 → 9,1
Rebonds : 4.3 → 7.1
- Dyson Daniels (Atlanta Hawks) : Le choix du peuple. Mais malheureusement, le bilan des Hawks pourrait bien jouer en sa défaveur. Malgré tout, Dyson a impressionné cette année. Dans une franchise assez instable, qui a connu des départs et arrivées en cours de saison, Atlanta n’a jamais réussi à trouver son rythme, mais pas Dyson Daniels. Monstrueux en défense et dans la course pour le DPOY (on y reviendra), son développement offensif en fait un candidat plus que sérieux pour le titre de MIP.
Points : 5.8 → 14.1
Passes décisives : 2.7 → 4.4
Rebonds : 3.9 → 5.9
Le Coach of the Year (COTY) 🗣️
Bon, sur ce coup, c’est assez simple à comprendre. Cette distinction récompense le meilleur coach de la saison, le cerveau du groupe. Un vote basé sur le bilan de son équipe, sa capacité à faire des ajustements dans les moments chauds etc…
Et cette année en NBA, le probable lauréat du COTY est déjà connu depuis bons nombres de semaines tant l’avance sur ses concurrents est grande :
- Kenny Atkinson (Cleveland Cavaliers) : A la tête de la plus belle surprise de la saison, Kenny Atkinson devrait logiquement être élu coach de l’année. Avec un bilan de 64 victoires pour 18 défaites, la meilleure saison régulière de son histoire, les Cavs ont terminé à la première place de la conférence Est et se placent en favori pour aller chercher le titre NBA cette saison.
En Euroleague, notre coach Tiago Splitter qui a mené le Paris Basketball en playoffs pour la toute première saison de l’histoire du club sur la plus grande des scènes européennes faisait partie des nominés. Mais malheureusement, c’est Saras Jasikevicius, entraîneur de Fenerbahçe qui a été sacré. Mais l’’occasion de prendre sa revanche pour notre coach va arriver rapidement, puisque le Fener est le futur adversaire de Paris lors des quarts de finale de l’Euroleague.
Le Defensive Player Of the Year (DPOY) 🧱
Là, comme pour le titre de MIP, il va y avoir discussion. Vous l’aurez compris, le DPOY récompense le meilleur défenseur de la ligue. Et cette saison, ils sont nombreux à avoir fait parler d’eux grâce à leur aptitude à intercepter des ballons, protéger la raquette ou même faire les deux en même temps. A l’heure actuelle, ils sont trois pour un seul trophée :
- Luguentz Dort (Oklahoma City Thunder) : C’est notre favori. Leader défensif de la meilleure défense de la NBA, Lu Dort coche toutes les cases du DPOY parfait. Agressif, filou, et toujours fourré dans les bons coups (comme les mauvais), Lu a un dossier plus que solide pour décrocher le premier DPOY de sa carrière. Et une statistique impressionnante pourrait bien jouer en sa faveur. Cette saison, le meilleur joueur de chaque franchise adverse a vu son nombre de points être divisé par deux ! La preuve ultime d’un travail défensif de grande qualité.
- Dyson Daniels (Atlanta Hawks) : MIP et DPOY, le doublé gagnant ? En tout cas, c’est ce que peut viser l’ailier d’Atlanta. Meilleur intercepteur de la ligne avec 3 steals de moyenne par rencontre, le jeune joueur de 23 ans est le pilier de la défense des Hawks et a tout tenté pour tenir la maison…Mais sans supporting cast conséquent, difficile d’être solide à tous les niveaux. Le bilan des Hawks devrait aussi jouer en sa défaveur, la franchise de Géorgie ayant terminé à la 8e place de la conférence Est avec un bilan négatif.
- Draymond Green (Golden State Warriors) : Il est le favori des bookmakers. Néanmoins, une saison est longue. Et à la différence des deux joueurs cités précédemment, Draymond Green n’a haussé son niveau défensif qu’à partir du all-star break. Mais difficile de dire qu’il ne le mérite pas d’un autre côté. Patron de la défense des Warriors, il a fait dégoupiller tant d’équipes par son intensité défensive et son trashtalk. Tonton Draymond a tout mis en œuvre pour essayer de retourner la situation. Et à quelques jours de l’annonce officielle du DPOY, c’est bien lui qui se place en favori numéro 1 selon les pronostiques.
Le Sixth Man Of the Year (6MOY) ⚔️
Le sixth man of the Year est, quant à lui, un trophée dédié uniquement aux remplaçants, mais pas à n’importe lequel. Au basket, le sixième homme est le premier joueur du banc à rentrer dans la rotation. Son rôle peut, parfois, être aussi important qu’un titulaire et peut permettre à l’équipe de se sortir de situations complexes, limiter la casse lorsque les titulaires se reposent ou au contraire, accentuer l’avance au score de sa franchise s’il possède une capacité intéressante au scoring.
Cette année, difficile de prédire qui va remporter le trophée. Même chez les bookmakers, le flou domine entre les deux favoris qui sont au coude à coude :
- Payton Pritchard (Boston Celtics) : Auteur d’un début de saison complètement fou et une adresse derrière l’arc absolument dantesque, Payton Pritchard a rapidement pris les rênes de la course au DPOY. Mais malheureusement, ce qui pourrait lui coûter ce titre est le fait qu’il joue à Boston. Avec Jayson Tatum, Jaylen Brown, Jrue Holiday, Kristaps Porzingis et j’en passe, difficile de se faire une place dans cet effectif et réussir à se faire remarquer. Néanmoins, ces mixtapes de tir au buzzer du milieu de terrain au cours de la saison régulière ainsi que son bilan collectif sont ses avantages principaux sur son concurrent numéro 1.
- Malik Beasley (Detroit Pistons) : Dites vous, ce joueur sort du banc de touche, n’a été titulaire que 18 fois cette saison, et est le deuxième meilleur marqueur de sa franchise cette saison derrière Cade Cunningham. Qui peut se targuer d’être aussi impactant que lui en sortie de banc ? Pas grand monde, sauf peut-être Payton Pritchard. De plus, cette saison, l’ailier shooteur des Pistons réalise une performance historique. Il rentre dans le top 10 all time en termes de paniers à 3 points inscrits sur une seule et même saison et se placent aux côtés de Stephen Curry, Klay Thompson, Anthony Edwards et James Harden…Bon, on va pas se mentir, c’est clairement le grandissime favori. Il devrait logiquement remporter le 6MOY, mais attention. Ces dernières années, la NBA nous a offert bon nombres de surprises.
Clutch Player of the Year (CPOY) 🥶
Dernière récompense en date créée par la NBA, le Clutch Player of the Year récompense le joueur ayant été le plus clutch de l’année, c’est-à-dire, celui qui a été le plus impactant lors des fin de rencontre. Tirs difficiles, 3 points d’une grande importance, actions défensives décisives…Absolument tout est pris en compte. Et cette année, la liste des finalistes est longue, mais surtout, exceptionnellement relevée. Pourtant, deux d’entre eux se démarquent des autres et devrait prendre ce titre en succédant à Stephen Curry :
- Darius Garland (Cleveland Cavaliers) : Symbole de l’immense saison régulière des Cleveland Cavaliers, Darius Garland s’est distingué par sa capacité à mener ses coéquipiers vers la victoire à de nombreuses reprises cette année. Drive, tirs à longue distance, clutch, interceptions décisives, Darius a rempli toutes les conditions pour remporter ce trophée et a surtout un atout majeur dans sa poche. ll est celui qui a réussi à protéger la plus longue série de victoires de l’histoire des Cleveland Cavaliers en les sortant de situations difficiles dans les dernières secondes à de multiples reprises. Alors rien que pour cela, il devrait être désigné 6MOY pour la première fois de sa carrière.
- Anthony Edwards : Le jeune leader de la meute de loups du Minnesota est en mission. Cette saison, Ant-Man s’est distingué par son aptitude à être plus que présent au scoring dans les moments décisifs. Et ce ne sont pas les Denver Nuggets qui diront le contraire, eux qui ont subi la loi des Timberwolves après prolongation. Une capacité d’être clutch et un sang froid des plus grands qui pourrait bien lui permettre de rafler le premier trophée individuel de sa carrière, lui qui est passé à côté du Rookie of the Year 2021 au détriment de LaMelo Ball.
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