
L’écran – Le lexique du basketix
“Droite ! Change ! Double Double !” Si vous avez déjà assisté à une rencontre de basketball, aussi bien en professionnelle qu’en amateur, vous avez sûrement déjà entendu ces exclamations. Ces dernières aident à diriger le défenseur lorsqu’un screen, ou “un écran” en français, est posé. Mais quel est son intérêt au cours d’une rencontre ? on vous explique tout cela.
C’est quoi un écran au basket ? 🧐
Un “screen” ou un “écran” est un mouvement offensif et/ou défensif où l’objectif est de mettre son corps en opposition afin de bloquer le déplacement du joueur adverse. En attaque, l’écran est souvent posé en tête de raquette afin que le meneur puisse l’utiliser à sa guise pour partir en dribble, prendre un tir ouvert ou forcer la défense à sortir sur lui pour libérer un coéquipier et offrir un panier facile. En défense, l’écran est souvent utilisé sur les rebonds. On appelle cet écran : l’écran de retard. L’objectif est simple, user de son corps pour placer votre adversaire dans votre dos et sécuriser le rebond. Enfin, cet écran peut être utilisé afin de provoquer un passage en force. Le joueur se stoppe et attend de se prendre son adversaire de plein fouet, sans bouger ses appuis. Si cet écran est bien placé, le défenseur provoque la faute offensive. Une tactique de fouine, certes, mais qui fonctionne lorsqu’elle est bien réalisée.
Mais du coup, comment bien utiliser un écran ? 🤔
Il existe deux manières de prendre parfaitement un écran sur une phase offensive. Ces deux manières sont issus de systèmes bien connus des basketteurs :
- Le Pick&Roll : Ce “système” est assez simple à comprendre. Le porteur du ballon, souvent le meneur, demande un écran en tête de raquette. Lorsque le pivot se place, le meneur prend l’écran, tandis que dans le même temps, l’intérieur “roll” dans la peinture afin d’être servi dans les meilleures conditions pour inscrire un panier facile. (schéma 1)
- Le Pick & Pop : Ce système là est quasi similaire au pick&roll. Seul point de différence, le mouvement du pivot ou bien de l’ailier. Au moment où le meneur va prendre l’écran, l’intérieur ou le shooteur va se positionner derrière l’arc ou ne pas bouger du tout pour recevoir le ballon face au panier et tenter un petit shoot dans son spot préférentiel (schéma 2).

Il existe aussi la possibilité de faire des écrans sans ballon afin de libérer un coéquipier d’un marquage intensif et lui permettre d’être servi dans de bonnes conditions, ou bien se libérer d’une zone press. Une pratique que l’on voit souvent à haut niveau, mais difficilement perceptible lors d’une partie par le grand public.
Chris Paul, roi du pick&roll 👑
New Orleans Hornets, Los Angeles Clippers, Phoenix Suns, San Antonio Spurs…Partout où CP3 est passé, le pick & roll est devenu sa marque de fabrique. Alors pour le plaisir des yeux, on vous laisse admirer sa mixtape qui vaut le détour.
Au Paris Basketball aussi, nous avons notre maître en la matière. TJ Shorts et sa capacité exceptionnelle de trouver ses coéquipiers ouverts aime profiter de la taille de Kevarrius Hayes ou bien de Léo Cavalière pour obtenir des passes décisives “faciles”. Un feu folet ambulant qui ne cesse d’impressionner l’Euroleague, ce qui pourrait lui permettre de décrocher le titre de MVP de la saison régulière en mai prochain.
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