Arrivé cet été en provenance des Metropolitans 92, l’ailier fort de 33 ans s’est offert un nouveau challenge francilien en s’engageant sous la bannière du Paris Basketball. Alors que s’ouvre ce dimanche, face à Dijon, la troisième saison d’affilée du club en Betclic ELITE, le frère d’Amara Sy, notre ancien joueur (2019-2022) devenu directeur sportif, nous a confié son ressenti de néo-Parisien. Paroles de doyen.
1) Comment vis-tu ton rôle de « grand frère » au sein d’un roster dans l’ensemble très jeune ?
Beaucoup de joueurs demandent encore des conseils à mon frère, Amara. À mon niveau, celui d’un joueur qui fait partie des plus « vieux » de l’équipe, c’est une fierté d’être perçu comme un grand frère. J’aime faire part de mon expérience aux joueurs plus jeunes. Nous ne sommes que deux joueurs de plus de 30 ans, Mike (Kessens, 32 ans) et moi (33 ans) mais on forme globalement une équipe expérimentée.
2) Représenter le club de Paris, ça représente quoi pour le joueur d’Ile-de-France que tu es ?
Ça me fait plaisir, moi qui suis né ici ! Amara a déjà marqué l’histoire de Paris, et je suis fier de travailler aujourd’hui avec lui, même si je n’ai pas eu la chance de jouer à ses côtés. Représenter ta ville natale, surtout lorsqu’il s’agit d’une métropole comme Paris, c’est une vraie fierté.
3) En parlant d’Amara, comment définirais-tu relation avec ton frère ?
Il reste avant tout mon frère, un membre de ma famille qui sera toujours là pour me conseiller. Entre nous, on a toujours été charrieurs mais il sait me dire ce qui ne va pas, et même me remonter les bretelles si c’est nécessaire. C’est important d’avoir ce type de relation, parce qu’on est professionnels et qu’on doit chercher à être les plus compétitifs possible.
« Je fais toujours attention à impliquer tout le monde de façon à toujours former une équipe, un groupe soudé autour d’objectifs communs. »
4) Quel regard portais-tu précédemment sur le Paris Basketball ?
Quand Amara jouait ici (en 2019), j’étais venu le voir jouer plusieurs fois, je suivais d’assez près l’actualité du club. Puis quand il est passé dans le staff, j’ai commencé à regarder le club de Paris d’un autre œil, parce que j’étais alors un joueur de la même ligue, à Boulogne-Levallois. J’étais toujours attentif mais comme je pouvais l’âtre avec toutes les équipes que nous étions susceptibles d’affronter. Depuis que je suis au Paris Basketball, je suis plus impliqué, et c’est logique. Je suis très content d’avoir rejoint ce club et j’ai hâte, désormais, de mettre en œuvre ce qu’on a mis en place tout au long de la pré-saison.
5) Quels seront tes objectifs personnels cette saison ?
Je n’ai jamais eu cette approche individualisée, j’ai toujours été dans l’optique de gagner des matchs collectivement. Que je mette 2 ou 20 points, tant qu’on gagne, ça me va ! C’est pourquoi je fais toujours attention à impliquer tout le monde de façon à toujours former une équipe, un groupe soudé autour d’objectifs communs. Durant une saison, il y a des moments, des matchs où un joueur ressort un peu plus, mais on ne veut pas perdre de vue l’essentiel : en tant qu’équipe, on veut juste gagner.
Retrouvez Bandja Sy et le Paris Basketball dès dimanche, à 14h30, à Carpentier, en prenant vos places pour le Home Opener contre Dijon ICI.