Saison 2022/23

Portrait : Baptiste Duponchel, l’intendant du Paris Basketball

L’interview de Baptiste Duponchel, l’intendant du club depuis quatre saisons, est un des hommes de l’ombre les plus importants du club. On vous laisse découvrir cette pièce très importante du rouage Paris Basketball :

Quel est ton rôle en tant qu’intendant ?

Mon rôle en tant qu’intendant c’est au quotidien s’occuper des joueurs pour qu’eux ne pensent qu’au basketball. Tout organiser, tout gérer que ce soit les entrainements, les matchs, s’occuper des appartements des voitures… tout ce qui tourne autour du joueur et ses demandes.

Comment tu t’es retrouvé au Paris Basketball ?

Ça fait longtemps que je cherchais ce type de poste. J’ai vu sur les réseaux sociaux et Antoine de Franciosi, le Team Manager m’a fait passer les entretiens. C’était en octobre 2019, mon premier match c’était en Leaders Cup.

Qu’est-ce que ça fait de passer de Pro B à Betclic Elite, puis Betclic Elite + Eurocup ?

Je préfère le rythme qu’on a maintenant puisqu’on joue tous les deux trois jours c’est cool, mais c’est beaucoup plus fatigant. On a moins de repos, on voyage plus, on prend des kilomètres dans la tête chaque semaine. Quand tu fais Gran Canaria -> Monaco -> Paris pour jouer des matchs c’est épuisant. Mais c’est mieux que jouer une fois toutes les semaines contre Saint-Chamond, et j’ai rien contre Saint-Chamond. En Pro B y’a moins de hype, moins d’attente mais c’est un championnat difficile, physique. Le run qu’on avait fait était incroyable pour monter en Pro A. Cette année on a découvert le niveau européen et là on se bat pour les Playoffs, chaque année est différente. Ce qui est cool c’est que le club avance vite, ça peut être dangereux aussi parce qu’il est jeune, les gens sont jeunes. Quand t’as de l’expérience c’est beaucoup plus simple de passer les steps.

Quel est ton meilleur souvenir avec le Paris Basketball ?

Je pense que mon meilleur souvenir c’était le retour en bus après le match à Lille pendant le run pour la montée en Betclic Elite. On savait pas encore qu’on allait monter puisque c’était pas fait mais on se doutait. Tout avait tourné dans notre sens depuis le début : on avait fait notre run de 11 matchs, remonté de la 7ème à la 2ème place, à égalité avec Fos-sur-Mer. Dans le bus on se disait que plus rien ne pouvait nous arriver on est quasi sûr de monter. C’est ça mon meilleur souvenir de faire la fête avec les mecs dans le bus et se sentir invincibles pendant ce run incroyable.

Comment tu prépares un vestiaire en basket ?

On prépare tout, des chaussures aux habits. Ce qui est différent d’autres sports c’est qu’au foot tu vas prendre 20 collants et puis basta. Là y’en a qui vont mettre des collants, d’autres des sous-corps, des manchons, chacun est différent c’est ça qu’est cool. Y’a moins de joueurs mais c’est personnalisé et c’est cool.

Qu’est-ce qui marque un intendant ?

T’es souvent marqué quand tu fais une bêtise. Cette année j’ai juste oublié un surmaillot de Kamagate. Ce tintin l’avait utilisé pour un tournage et il avait oublié de le remettre dans le linge sale, on est parti sans en Eurocup. Les mecs c’est pas des starlettes donc ils t’embêtent pas plus de cinq minutes. C’est des bons mecs malgré l’esprit de compétition : quand il faut se « mettre sur la tronche », ils le font. Sinon ils s’aiment bien, ils vivent bien ensemble et on a un groupe vraiment cool cette année où y’en a pas un qu’est plus casse-pieds. On en a eu des joueurs plus compliqués à gérer, mais eux c’est vraiment tous des top mecs.

En équipe avec Mathias Redon et le Team Manager Antoine De Franciosi, le trio veille à merveille sur les joueurs et le bon déroulement de la saison. Un projet qui plait d’autant plus à Baptiste : « Surtout à Paris, c’est ici que j’ai grandi. Le projet qui évolue, la nouvelle salle : y’a de quoi faire » !

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